Comptons et préservons nos hirondelles
Participez à l’enquête et aidez la LPO à mieux protéger les populations d’hirondelles sur la métropole clermontoise !
Lancée en 2020, dans le cadre de C.Biodiv, l’atlas de la biodiversité de la métropole clermontoise, « Comptons nos hirondelles » est une enquête participative de la LPO et Clermont Auvergne Métropole.
Les données naturalistes ont un lien direct avec la préservation de la biodiversité car pour protéger, il faut connaître.
Une mobilisation citoyenne est donc sollicitée!
Regardez chez vous, promenez vous dans la commune, votre quartier, et repérez les nids d’hirondelle de fenêtre et d’hirondelle rustique ! Pas besoin d’être un expert, les hirondelles et leurs nids sont facilement reconnaissables et des outils sont à votre disposition sur cbiodiv.org
Grâce aux données collectées, les équipes de la LPO pourrons suivre à long terme les évolutions des populations de ces oiseaux sur la métropole et ainsi accroître et adapter les actions de protection. Autrement dit, mieux comprendre l’évolution des populations d’hirondelle pour mieux les protéger.
Comment participer ?
Déclarez vos observations directement sur C.Biodiv
Pensez à bien renseigner l’espèce et le nombre d’hirondelles observées mais aussi le nombre de nids comptés, s’ils étaient occupés ou non et combien étaient endommagés. N’hésitez pas à renseigner un maximum de détails et à partager vos photos !
Comment les différencier ?
L’hirondelle de fenêtre, citadine bien connue avec son croupion et son ventre blanc et son plumage bleu métallique sur le dessus, niche à l’extérieur sous les rebords de toits, d’une fenêtre ou d’un balcon. Le nid possède juste une entrée étroite pour l’accès de l’oiseau.
L’hirondelle rustique, favorite des campagnes, se distinguant de sa cousine des villes par sa gorge rouge brique et les deux grands filets de sa queue, niche dans les granges, les étables, les greniers et autres bâtiments agricoles. Elle confectionne un nid en forme de demi-coupe contre une poutre ou un gros clou.
Le nid des hirondelles est construit à partir de boue, de brins d’herbe et de paille, agglomérés avec de la salive.
À ne pas confondre avec les martinets.
Par des gestes simples, il est facile d’offrir gîte et couvert à ces oiseaux remarquables. Mais leur présence peut nécessiter quelques aménagements afin de cohabiter au mieux.
Comme chaque année, les hirondelles et les martinets reviennent de migration à partir du mois de mars et nichent sur le bâti. Ces oiseaux connaissent un déclin alarmant de leurs effectifs : manque de nourriture dû aux pesticides, destruction des nids, modifications architecturales…
On note une diminution des populations de 33% pour l’Hirondelle de fenêtre, 41% pour l’Hirondelle rustique, 40% pour le Martinet noir et 31% pour le Martinet à Ventre blanc en seulement 10 ans (données STOC du Muséum National d’Histoire Naturelle) en France.
Les Hirondelles rustiques et de fenêtre, ainsi que le Martinet noir, sont inscrits sur la liste rouge nationale des espèces nicheuses avec le statut « quasi menacé » depuis 2016, suite à la révision de cette liste par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Les hirondelles sont intégralement protégées, il est interdit de leur porter atteinte et de détruire leurs nids, même inoccupés.